Le Forum Agroalimentaire 2015 a été tenu pour la première fois à Kinshasa en RDC, le deuxième plus grand centre urbain de l'Afrique subsaharienne. Il a réuni beaucoup d'acteurs clés et les décideurs de l'agriculture africaine, aussi bien qu'un nombre impressionnant de petits producteurs de toutes les régions du continent.
La tenue de l'événement en RDC avait une signification majeure et montrait une reconnaissance pour ce pays qui a peut-être le plus grand potentiel pour le développement agroalimentaire. En fait, avec 80 millions d'hectares de terre arable disponible, ses ressources en eau et sa main-d'œuvre, il pourrait potentiellement alimenter 3 milliards de personnes.
Parallèlement aux discussions sur la recherche agricole, le financement et l'activité agricole, le forum a fourni une plate-forme pour un dialogue public-privé, initiée par le Programme des Nations unies pour le Développement (le PNUD). Le PNUD a fait campagne pour l'établissement de conditions favorables pour le développement de relations gagnant-gagnant entre de grandes multinationales et les centaines de représentants de producteurs locaux, mais aussi pour un engagement fort des parties prenantes pour faire de l'agriculture un levier important pour la transformation de l'Afrique.
Cette aspiration est contenue dans la Déclaration de Kinshasa dans laquelle les participants ont appelé à l'adoption d'engagements forts et concrets à l'encontre des petits cultivateurs et de tous leurs partenaires environnants.
Plus de 600 délégués venant de tout le continent, mais aussi bien de d'Europe, d'Asie et d'Amérique ont assisté à l'événement. Vingt stands d'exposition ont présenté des produits locaux et régionaux comme le café, le miel, le thé, aussi bien que l'équipement agricole. Kinshasa était aussi le lieu de plus de 1.200 rencontres B2B, dont beaucoup se sont déjà traduit, ou vont se traduire bientôt en plus d'investissement, une production agricole améliorée, des opportunités d'emploi et une croissance économique à travers le continent.
L'information est "l'engrais" qui alimente la croissance économique. Lisez les dernières informations qui impactent le secteur privé africain.
Découvrez
Sous l’impulsion de son organe exécutif la CEBEVIRHA, la CEMAC vient de signer ce 1er août un protocole d'accord avec EMRC afin de lever des fonds, d’attirer des financiers et des partenaires techniques pour les secteurs de la viande, de la pêche et de l'élevage.
The World Bank said sub-Saharan Africa’s economy growth was projected to reach 3.1 percent in 2018, and an average of 3.6 percent between 2019 and 2020.
Addis Ababa — Information technology is being utilised more than ever to improve agriculture in East Africa.
The world talks a lot about the digital revolution, but few connect it to the coming agriculture revolution, especially in Africa. Digital solutions have huge potential for helping farmers boost productivity and connect to financial tools and markets around the world.
The role of the private sector has never been more important for the future of agriculture in Africa.
Financial inclusion remains a pressing concern in developing countries, and those without access to formal financial services may find it hard to access credit and savings facilities.